samedi 16 mai 2009

Pays basque (Euskadi)

MAGNIFIQUE! Tout un changement de paysage dès qu’on quitte « Les Landes » et on entre dans le pays basque français.


Tout est d’un vert incroyable (on ne l’appelle pas pour rien « Costa verde ou esmeralda »). Les belles grandes maisons basques, blanc et rouge, aux toits inclinés, dressées sur des falaises escarpées entrecoupées par des plages de sable, et les vagues sur les rochers…mmm...on ne se lasse pas de les regarder. Et, en toilede fond, les Pyrennées…

Une belle surprise pour nous ne savions pas grande chose sur ce coin. Nous avons compris aussi pourquoi tout est si vert…car il pleut…Quelques éclaircis nous ont permis de visiter la région et de faire de longues promenades à Biarritz, Bidart, St. Jean de Luz et l’arrière pays.

Bidart : nous habitons dans une très belle et élégante demeure basque, (Itsas Mendi – ici les maisons portent des noms), vue sur la mer et les montagnes; notre hôte, très sympa, nous reçoit royalement. (51 EUR, petit dej compris). On mange très bien aussi dans les restos du coin (une « dorade à l’espagnole » pour 2, à la plancha, avec de l’ail gratiné, excellent : pour ce qui me connaissent, je mange du poisson et il me plait en plus, avec de l’ail!!! Ça vous donne une idée).

Biarritz : joli et coquette; Napoléon III lui donne sa touche impériale lorsqu’il était amoureux d’Éugénie (qui était Espagnole) afin qu’ils soient plus proche de l’Espagne.


Depuis, des belles maisons et des hôtels s’agrippant aux falaises escarpées n’arrêtent pas de se construire, pourtant, en se promenant on n’a pas l’impression d’être dans une ville entassée, probablement grâce aux jardins.

En été il doit y avoir beaucoup de monde sur la plage, qui n’est pas très grande, mais en avril c’est magnifique; des beaux sentiers et des parcs donnant accès aux rochers (rocher de la vierge et autres) offrent des points de vue magnifiques sur la mer, le ville, la plage, le petit port de pêche.

Entre 2 longues promenades, on profite pour mettre le linge dans la sécheuse (pas de temps morts!), car il faut faire aussi un lavage au moins aux 10 jours quand on est itinérant… (laverie bien placée au centre-ville).

C’est ici qu’on lance la mode du surf en Europe; dans les années 50, un réalisateur américain (mari de Déborah Kerr) vient pour un tournage et trouve que les vagues sont bonnes pour ça.


C’est beau à voir, il y a partout une vingtaine de points noirs (ils portent des néoprènes, car l’eau est froide) oscillant sur les vagues en attentant paisiblement « la » bonne vague.


St. Jean de Luz : très sympa aussi, dans une belle baie protégée par des digues, un phare et une falaise avec une belle vue. Va aussi un peu dans l’arrière pays : vers Sare (grottes préhistorique) et La Rhune, où un vieux train à crémaillère offre un belle panorama sur mer et montagnes. Malheureusement les éclaircies de ce matin n’apportent pas le ciel dégagé, comme nous l’espérions, mais les nuages (la tête de la montaigne ne se voit pas…donc pas de panorama); nous escaladons un tiers du chemin à pied, Filip en écharpe style « sac à dos » - très bon pour les montées, car cela force moins le dos et, surtout, on voit ses pieds! Il semble aimer ça, mais la pluie nous force de redescendre.

Allez, bon courage! (comme nous avons entendu dire les gens de la place se dire au liex d’au revoir)






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